BASIC DETAILS

patronym matterson, ramassis de lettres, méli-mélo de sens. nom affilié à la naissance, qui pourtant ne semble rien dire, rien signifier. famille inexistante, éventrée, abîmée. âmes en peine autour d'un seul nom, et pourtant le sentiment de n’avoir aucune existence.
forname(s) banalité d’un patronyme, cinq lettres qui n’ont jamais fait sens, et pourtant james comme nom de baptême, james comme premier départ. il y  eu mille et un surnom, foule de sobriquets pour tenter d’être quelqu’un (d’autre), mais c’est finalement poe qui restera, poe qu’on retiendra. poe la tempête. poe le scélérat.
birth certificate douze février. l’hiver battant. l’hiver branlant. pas de neige pour accompagner les cris déchirants poussés au fond d’un immeuble vérolé, mains inconnues qui agrippent l'enfant entre les volutes d’alcools et les rires gras des clients. déjà vingt-sept ans de vie, et l’impression de tourner en rond depuis toujours, là, dans les bas-fonds de l’immonde magix.
race de mère humaine. de père inconnu. on y a cru, quelques années. on a eu peur quelques étés. de l’apparition d’une malédiction, de quelque chose. et puis rien. juste du sang d’homme dans ses veines, et aucune différence pour lui donner l’espoir de quelque chose de plus haut, de plus beau.
pronoun il/lui. genre et âme masculine.
heartbeat la solitude qui colle au corps comme à la peau, depuis toujours, depuis lui. rien pour le remplacer, rien d’assez beau, d’assez digne. on se marie avec ses regrets et ses peines, et entre deux larmes amères, on se prend à rêver des bras d’un autre, d’une main dans la sienne, et d’une nouvelle amourette.
sexuality il aurait voulu le contraire. il aurait voulu être comme les autres. mais le coeur à toujours battu pour eux, pour les hommes, les hommes et leurs bras, les hommes et leurs voix. il l’a refoulé, longtemps. il l’a refusé, longuement. toujours un secret. toujours une honte. mais à l’ombre des autres, en secret, derrière le bois des volets, les labres s’égarent contre la peau de ceux qui l’accepte le temps d’un soir.
financials jamais grand chose. quelques pièces qui tintent dans la poche. quelques billets passés de main en main. pas vraiment d’or entre les doigts, depuis toujours les pieds dans la crasse, les vêtements troués et la faim au fond de la panse. pauvreté à laquelle il s’est habitué, au fil du temps en des années.

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education pas d'argent. pas une thune. on se contentera de ce qui fut obligatoire, et on abandonnera le tout rapidement, juste après le lycée.
occupation les magouilles au creux des mains. les affaires sales et les bas-fonds, à marcher au milieu des pires, des barbares, des dangereux. de job en job, d’affaire en affaire. combats illicites. descentes dans les bars. et on a finit par se calmer, par se poser. atelier de tatouage donc il est le propriétaire, illégalité réelle, prononcée, presque revendiquée alors qu’il grave la peau des puissants, des sanglants, marque de gangs qu’il appose, balafres qu’il masque, et corps qu’il embellit, à ses yeux.

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localisation entre quatre murs, chambre de bonne située au sommet d'un immeuble des quartiers les plus malfamés de downland. vue sur les murs, et néons en guise de source lumineuse, le lieu constitue son adresse officielle aux yeux de la majorité du monde. en réalité, on crèche plutôt au salon de tatouage dans les quartiers nord de magix, caché au coin d’une ruelle dans l’arrière boutique d’un revendeur de pièces de pièces détachées pour motos volantes. l’espace n’y est pas beaucoup plus grand, mais on s’y sent mieux. chez soi. et on n’y paye miraculeusement pas de loyer.

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purpose survivre. s’en sortir. et sortie un jour de la boue dans laquelle on vit.
capacities pas vraiment utile au quotidien. plutôt oubliée qu’utilisé. mais le givre s’annonce être son élément, alors que les doigts s’agitent pour amuser la galerie. on s’illustre bien plus une arme à la main, pistolet silencieux comme arme de prédilection, celle avec laquelle il a été formée, bien trop tôt, bien trop jeune. on maîtrise également l’arme blanche et le poing américain à merveille, toujours l’un des deux glissés là, dans la poche arrière.
affiliation né au sein des moxes, faction d’une mère absente et invisible. on y a fait ses preuves, on y a grandit trop vite, avant de s’enfuir sans se retourner, pour s'affilier aux tigres et leurs griffes acérées. trop jeune pour comprendre, trop sot pour ne pas se faire berner, la peau s’est vite teintée de sang, et la dignité s’en retrouva entachée. on a finalement pris la décision de se barrer, encore, toujours, après avoir terminé les services demandés. devenir neutre, servant son propre compte. mais toujours un pied dans les magouilles, impossible de s'en débarasser, et on se souvient encore du jour où on a essayé. tatoueur connu des gangs, malgré tout, détenteur de trop de secrets. celui qui sait tout. celui connu de tous.
particularities aucune. maladivement normal et banal, alors qu’on se serait rêvé être exceptionnel. rien. fade.

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groupe nomad. depuis toujours à traîner par tout, né dans la crasse et l’instabilité. pas de chez soi. pas d’fric. juste le gang comme unique famille, à la lueur des néons et sous les basses de la musique. lawbreaker. les mains sont sales, tant que l’honneur est sauf. on a gravit les échelons d’un gang avant de le trahir pour fourrer son nez ailleurs. obéir aux ordres, yeux rivés sur la cible, doigt sur la détente. le casier est long, trop long. impossible d’effacer, de se racheter. mais c’est comme ça. survivre.

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theme song anaïs mitchell ; young man in america.

ASPIRATIONS

ANECDOTES

01. matterson. nom de la mère. père jamais connu. fin limier, employé d’arasaka qu’on lui a souvent répété, quand la question était trop vive et pressante. pas vraiment d’homme dans sa vie, pas vraiment d’homme dans son sillage, lui, le petit gamin des moxes, un millier de mère pour remplacer l’absence de l’alpha. pas vraiment quelque chose dont il souffre, pas vraiment quelque chose dont il se fout. plutôt à blaguer des possibles frères et soeurs éparpillés un peu partout.
02. passion pour le dessin depuis l’enfance, mur du club barbouillé une ou deux fois en échange de deux trois gifles, qu’importe. marquer sa marque un peu partout, sur les feuilles, sur les tables, et enfin sur la peau des autres. on se plait à proposer d’autres projets. on peint des logos sur les vaisseaux. mais on se plait encore plus à peindre les amants, parfois, à la lumière du soir. secret bien gardé, de ce vieux romantisme non assumé.
03. chien de garde qu’il fut, toujours à protéger les puissants, les chefs de gangs, puis elle, et enfin lui-même. à défaut d’avoir un garde quelconque, on adopta un chien, stein, quelques années plus tôt. berger malinois à ses pieds, pour protéger l’atelier.
04. sale caractère. la colère qui explose bien vite, la violence à fleur de peau, la moindre frustration suffit à ce qu’on explose. langue qui claque et mots acerbes, lui pourtant si silencieux, presque trop. pas le chercher, qu’on a souvent dit, conseillé. le poing qui part vite. le réflexe trop ancré.
05. on a merdé. une fois. et on l’a perdu. lui. harlan. la balle est partie trop vite, pas l’temps d’esquiver, et la blessure trop grosse pour qu’on puisse le sauver. la cicatrice est vive, là, contre le coeur, plaie béante pas encore fermée, six ans plus tard. à croire qu’on est voué à trimer, même dans ce domaine là.
06. on a bu, beaucoup. on est devenu addict. accro. à un peu trop de choses. doucement s’en défaire, malgré le manque, malgré les crises. mais si facile de retomber, de se faire avoir de nouveau. comme vivre sur un fil.
07. tatoué. par lui. par d’autres. une vingtaine sur le corps désormais. la marque des moxes dans le creux du dos. lack the lad sur l’épaule droite. croix sur le flanc. et encore d’autre, sur la cuisse, sur les côtes. peu (trois, quatre) qui on pu tous les voir.
08. plusieurs surnoms. au fil des ans. au fil du temps. d’abord jam (confiture), quand il était petit. parce qu’il s’amusait à jouer les gourmands malgré le manque de nourriture dans le fond du ventre. il y a eu race (course), parce que c’était lui qui courait le plus vite petit lors des descentes militaires. luft (de luftzug ; courant d'air), à l’aube de ses vingts ans, pour sa discrétion imparable, lors des missions d’infiltration, pistolet à la main, éliminant toujours la cible sans faire un seul bruit. puis poe. juste poe.
09. magie qui coule dans les veines, et pourtant qui ne sert à rien. pas vraiment doué, jamais vraiment appris. il ne s’en sert aujourd’hui que pour faire tomber un peu de neige au creux de sa main, ou former quelques glaçons pour rafraîchir les boissons. pas de quoi faire trembler. pas de quoi faire envier.
10. rêve de voyage. de se casser d’ici. d’enfin reprendre tout à zéro, sans tête mise à pris, sans marque de sang sur lui. alors on écoute. ceux qui racontent leurs périples ou leur planète d’origine. il pourrait passer des heures et des heures, pendues aux lèvres des baroudeurs, juste pour imaginer, juste pour rêver.

Blank Space

2093. birth. les cris résonnent au creux du repaire des moxes. imprévu. un bâtard parmi tant d’autres, déjà baladé de bras en bras alors que les yeux s’ouvrent à peine. pas vraiment désiré. mais tout de même gardé pour des raisons qu’on ne comprendra jamais.
2098. baby boy. pas vraiment de mère. pas vraiment de père. mille visages féminins qui se partagent l’enfant, un soir sur quatre dans les bras de maman. des années sans vraiment comprendre. des années à rester, là, dans une salle à l’arrière, entre les costumes pailletés et les perruques colorées du club. puis le ventre rond, encore. des cris, de nouveau. et mia qui finit par venir au monde, à son tour. (1 to 5 y.o)
2103. youth. bébé mia accroché à la jambe. bébé mia toujours pas loin, là, dans le creux de ses bras. on croque le premier qui s’en approche. on crache sur celui qui tente de l’écarter de soi. elle et lui contre le monde, deux contre les autres. après l'école, on reste toujours dans l’arrière salle du club, place attitrée depuis la naissance. on plie les papiers. on voit défiler bon nombres de sales gars, sans vraiment le savoir. vilain privilège. (5 to 10 y.o)
2108 teens. mains brumeuses. premières conneries, alors que les premiers pochons passent entre les mains, et que l’enfant écume les rues, là, nuit après nuit. les notes dégringolent mais les échelons montent, petit à petit. trafic après trafic. une arme dans la main, à un âge bien trop petit, à tirer dans le mur, pour prouver sa valeur, pour faire plaisir, mia jamais très loin. seule manière de se défendre. de la protéger. (11 to 15 y.o)
2110 first time. les yeux s’égarent pour la première fois. coeur qui s’accélère un peu trop, et on sait déjà que c’est la merde. ça finit pas bien - ça finit jamais bien, les histoires de ce genre. mais on perdra toujours un peu le pied, à chaque fois qu’on le croise, à chaque fois qu’on le voit. quelque jours après, le rouge entache la peau, autre première fois dont on se serait bien passé cette fois. une pression sur la détente, et c’est la vie qu’on prend cette fois, bouche close et âme comme perdue, plus là. on se prend la tête avec les chefs. on est plus vraiment d'accord et le ton monte, les mots s'échauffe. envie de tout claquer.  (17 y.o)
2113seul. pas d’amis, ni de famille. juste mia, jamais très loin. il lui avait demandé de ne pas venir. elle n’en fait toujours qu’à sa tête. marraines et parrains derrière les barreaux depuis longtemps déjà, regards braqués sur lui alors qu’il s’avance seul. dieux auquel il ne croit pas, rituel qui lui semble langue étrangère alors qu’il se retrouve là, main sabrée et nu comme un ver. personne pour guider, personne pour conseiller. le froid au fond du corps et du coeur. givre. mot unique traversant la muraille de ses lèvres. (20 y.o)
2114 shit. agent double. langue qui brûle et qui cache. les secrets d’un gang dévoilés à l’autre, contre l’argent, contre la protection. foutaises. merde jusqu’au coup, patauge dans ses erreurs, alors qu’on est radié de l’un. tête mise à prix, un temps, à courir un peu partout, à se cacher comme on peu, dans les parkings ou sur les doigts. mia qui suit pas, par manque de choix, à rester dans le gang de naissance. la maison. la famille. les claws qui sauvent, encore, et leur appartenir, d’une certaine manière. pas le choix. (18 to 20 y.o)
2116 violence. encore. des frasques. des vols. des crimes qui marque la peau et l’esprit. des vies fumées. des corps brisés. des bâtiments brûlés. on se repait de la violence et de sa propre colère, exacerbée. service rendus, un an, quatre ans, jusqu’à câbler, jusqu’à regretter. (21 to 23 y.o)
2121 pause. accordée, pour service rendue. plus de marque de gang. plus d’épée contre la gorge - pour l’instant. les dessins sur la peau, les cicatrices recouvertes, petit à petit. on tente de calmer l’âme qui crie vengeance, à jamais. on s’retrouve seul. presque perdu, après avoir obéit toute sa vie. mais ça fait du bien. mais ça fait plaisir. ( 24 to 27 y.o)

EXTRA INFORMATION

Pseudo | Prénom rasp.
Age plus de vingt.
Anniversaire inconnu.

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Multicomptes aucun.
Personnage inventé
Alias jack o'connell.
Crédits crédits des images utilisées

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Attentes des jolis rp, du feels, et un peu de douceur et de magie.
Craintes trop m'attacher à vos p'tits personnages.

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dernier mot ? j'vous conseille le dernier album d'hayley williams, si vous ne savez pas quoi écouter aujourd'hui.